
Installation parquet : quelques techniques de pose
17/10/2019Vous souhaitez installer un nouveau parquet dans le cadre d’une construction ou d’une rénovation ? Cette opération n’est pas à la portée de n’importe qui, car elle nécessite certaines compétences spécifiques. D’ailleurs, si vous voulez un résultat impeccable et un travail réalisé dans les règles de l’art, l’idéal c’est de faire appel à un professionnel. Ce dernier saura, en effet, mettre en place ce revêtement en prenant en compte la configuration désirée et les normes en vigueur.
Préparation à faire avant la phase opératoire
Avant la pose de parquet, l’on doit effectuer quelques préparations. Ces dernières vous permettront de réaliser la tâche dans les conditions favorables. La première chose à faire et de traiter le support. Celui-ci doit être parfaitement plat tout en étant bien propre. Il faut aussi que l’hygrométrie, à savoir le degré d’humidité de l’air de la pièce où l’ouvrage aura lieu, se situe entre 40 et 60 %. Le niveau d’humidité de la surface sur laquelle on met en place le revêtement est également à prendre en considération. Il ne doit pas surpasser les 2,5 % pour les dalles en béton et d’environ 16 % pour les supports en bois. Par ailleurs, la température ambiante de la salle doit tourner aux alentours de 20 ° sans être inférieure à 15 °.
La pose clouée : ses avantages
La pose clouée est la technique à adopter si le parquet est contrecollé ou en bois massif. Ce procédé traditionnel consiste à clouer les lames de manière perpendiculaire sur des lambourdes. Ces dernières sont des pièces de bois scellées qui sont également clouées sur solive ou collées perpendiculairement sur une dalle de béton. Avec cette méthode, l’isolation acoustique et thermique sous le parquet est améliorée. Votre revêtement présentera aussi une longévité remarquable.
Opter pour la pose collée
La pose colée fait de nombreux adeptes en raison de ses multiples avantages. Elle est plus économe et convient parfaitement aux planchers chauffants. Ce procédé consiste à coller des lames sur une fine couche de ciment, des panneaux de contreplaqué ou une dalle de béton. Il est assez technique et nécessite la prise en compte de certains paramètres et configurations. Autrement dit, seul un professionnel peut réussir cette opération.
La pose flottante, une technique rapide et simple
La pose flottante est également très prisée. Elle est facile à mettre en œuvre et sa durée d’exécution est relativement courte. De plus, cette technique convient à tous types de supports tout en étant abordable. Avec cette alternative, on ne fixe pas le parquet sur le sol. Effectivement, la méthode consiste à clipser ou coller entre elles les lames pour ensuite les placées sur une sous-couche de liège ou de mousse.
Un ouvrage encadré par certaines réglementations
Avant d’installer un parquet, on doit se renseigner sur les normes régissant ce type d’ouvrage. En effet, ce genre d’opération est encadré par certaines réglementations. Il faut par exemple choisir un modèle de parquet conforme à la norme NF EN 13 756. Cette dernière préconise un revêtement de sol en bois ou à base de bois ayant une couche d’usure d’une épaisseur de 2,5 mm ou plus. Elle recommande aussi le type d’essence adapté à chaque pièce. Par ailleurs, il y a également le référentiel NF P 92 507 qui concerne l’inflammabilité du parquet.